J'écris un email à une amie et ça l'a donner un texte que je trouvais pas pire! Peut-être qu'en réalité il est pourri, mais des fois quand on est fatigué, c'est dur de bien évaluer la qualité. Mais bon, ça me tente de le poster quand même!
"Il était une fois un jeune garçon de moins de 5 ans. Il va bientôt arriver à la maternelle. Il est très anxieux, alors il fait des crises épouvantables quand une situation qui lui cause de l’anxiété se produit. Malheureusement, il y a beaucoup de situations qui occasionne ce problème. Ainsi, si on prend un chemin différant pour se rendre à un endroit, le jeune le remarque et réagis en criant. C’est son moyen de communiquer, car il n’est pas encore en mesure de véritablement parler. Un jour, la maternelle commence. L’enfant apprend qu’il devra aller au service de garde de l’école. Dans sa tête, un service de garde signifie que l’école va le garder et qu’il devra coucher là. Cela hausse le niveau d’angoisse. Nouvelle crise.
Finalement, il réussit à se séparer de sa maman. En classe, il ignore les autres. Il ne joue pas avec eux. Il ne sait pas ce qu’il pourrait leur dire et de toutes façons, il n’est pratiquement pas capable de s’exprimer. Il est seul dans son coin. Seul dans son monde. Son institutrice le remarque et en informe la mère. Elle émet l’hypothèse que l’enfant est possiblement sourd. La mère tente de découvrir le mal dont est atteint son enfant.
Elle l’emmène donc passer plusieurs tests, rencontrer des spécialistes tels que des psychiatres. Un des tests révèle que lors de la naissance, le nouveau né a peut-être manqué d’oxygène. On ne remet pas le résultat à la mère, la gardant dans l’ignorance. Le psychiatre constate que le jeune a plusieurs problèmes de communication et qu’il est très anxieux, mais il n’émet aucun diagnostic pour ne pas mettre d’étiquette sur lui.
Cet enfant, je le connais bien. Il s’appelle Julien. Je suis sa tête, son cœur, son corps et son âme. Je suis lui, même si je ne voudrais pas l’être. Je n’ai pas le choix de rester Julien, car on ne peut être qu’une seule personne. Malheureusement, on ne choisis pas sa tête, son cœur, son corps et son âme. Comme on ne choisis pas ses parents. Comme on ne choisis pas son pays de naissance. Comme on ne choisis pas son époque. Comme on ne choisit pas la société dans laquelle on vit. Comme on ne choisit pas si on est en santé ou malade. Comme on ne choisit pas des milliers d’autres choses. La vie, le hasard, ou une force supérieure choisit à notre place. Je n’aime pas ce qu’elle a choisit que j’allais être. Voilà pourquoi je ne suis pas bien dans ma peau. Voilà pourquoi je ne veux pas être Julien. Mais je n’ai pas le choix d’être moi-même, ou de ne pas être. Rien ne sert d’essayer de ne plus être soi-même, car c’est une quête impossible à accomplir. Je suis Julien ou rien. Je suis Julien, jusqu’à ce que moi ou la vie décide que je ne suis rien."
C'est surtout le dernier paragraphe qui est intéressant, parce que pour le reste, faut me connaître pour que ça l'ait le moindrement d'intérêt...